Alors que dans le pays la pêche fournit la quasi-totalité de l’offre de la denrée, la gestion durable des ressources halieutiques est au centre des politiques de développement du secteur.
Au Maroc, Mohamed Sadiki, ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts a procédé le 27 novembre dernier à la remise officielle d’un navire de recherche océanographique baptisé « Ibn Sina II » à l’Institut national de la recherche halieutique (INRH).
D’un coût total de 34 millions de dirhams (3,4 millions $), ce nouveau navire sera consacré aux prospections scientifiques des zones côtières, au travers de pêches scientifiques, de mesures et de prélèvements océanographiques et biologiques et permettra la réalisation d’études complètes des écosystèmes marins sur l’ensemble du littoral marocain.
À cet effet, il est doté à son bord de deux laboratoires d’analyses biologiques et chimiques, ainsi que d’autres équipements de pointe. Selon les informations relayées par le média local Morocco World News, son acquisition s’inscrit dans le cadre de l’accord de partenariat dans le domaine de la pêche durable conclu depuis le 18 juillet 2019, entre l’Union européenne (UE) et le pays d’Afrique du Nord.
« L’UE et le Maroc se félicitent que ce partenariat scientifique puisse continuer dans le cadre notre accord de pêche. Cette inauguration est l’occasion de rappeler le rôle crucial que joue la science dans le soutien à la gestion de la pêche et le caractère essentiel de la coopération entre l’UE et le Maroc dans ce domaine », a déclaré Patricia Llombart Cussac, l’Ambassadrice de l’UE au Maroc.
Plus largement l’Ibn Sina II est le 6ème navire qui compose la flotte de recherche océanographique dont dispose l’INRH.
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