Avec l’affluence qui n’a cessé de croitre sur les lignes de chemin de fer marocaines, l’ONCF revoit ses chiffres à la hausse, alors qu’il avait prévu en octobre un flux de 48 millions d’usagers pour toute l’année 2023.
L’Office National des Chemins de Fer (ONCF) du Maroc pense pouvoir franchir la barre des 52 millions de voyageurs enregistrés à la clôture de l’exercice 2023.
L’autorité table entre autres sur la reprise remarquable de ses activités principales, l’amélioration des services à bord des trains et dans les gares. « Les résultats prévisionnels à fin décembre 2023 augurent d’un maintien, voire d’une remarquable amélioration de la croissance avec 52,2 millions de passagers prévus, soit une hausse de 14% par rapport à 2022, correspondant à un chiffre d’affaires de 2,5 milliards de dirhams, en évolution de 15% par rapport à l’année 2022 », indique l’ONCF dans un communiqué publié à l’issue d’un récent conseil d’administration.
Les chiffres incluent les prévisions pour le train à grande vitesse Al Boraq, entre Tanger à Casablanca, qui devrait drainer un flux de 5 millions de voyageurs, contre 3 millions en 2019. Le fret ferroviaire pourrait atteindre 17 millions de tonnes, alors que l‘activité transport de véhicule devrait enregistrer un flux total de 450 000 unités, soit une hausse de 20% par rapport à 2022. Pour 2024, les projections indiquent une croissance prévisionnelle de 7 % par rapport à l’année en cours, ce qui portera le trafic à 56 millions de voyageurs. Le fret ferroviaire quant lui, à franchira le seuil des 20 millions de tonnes de marchandises.
Au regard de ses perspectives, l’autorité ferroviaire entend entre autres accélérer la mise en œuvre des grands projets annoncés pour étendre la couverture du réseau ferroviaire national vers les territoires non encore desservis. Ces investissements devraient également aider l’ONCF dans la gestion du volet mobilité quant à l’organisation de la prochaine coupe du monde que le Maroc co-organise avec d’autres pays en 2030.
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