Dans le domaine de la santé comme dans celui digital, le Maroc a entrepris des réformes dont la mise en œuvre nécessite une ressource humaine qualifiée et en quantité.
La carte universitaire du Maroc s’enrichira bientôt de nouveaux établissements. Réuni le 8 février, sous la présidence du chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, le Conseil du gouvernement du Maroc a approuvé un projet de décret présenté par le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, Abdellatif Miraoui. Lequel projet vise la création de trois écoles dans le domaine de la santé et deux dans le domaine de l’intelligence artificielle.
Selon le communiqué final du Conseil, les écoles d’intelligence artificielle seront créées comme suit : la première, l’Ecole nationale supérieure de l’intelligence artificielle et sciences de données, sera créée dans la ville de Taroudant, au sud-ouest du royaume, tandis que la seconde, l’Ecole nationale d’intelligence artificielle et du digital, naîtra de la transformation de l’annexe universitaire de Berkane.
L’objectif de ces deux écoles est de doter le Maroc d’ingénieurs capables de relever les défis liés à la transformation digitale et de permettre au royaume de tirer profit de l’économie du savoir.
Pour les établissements du domaine de la santé, la même source précise qu’il s’agit de trois facultés de médecine et de pharmacie qui seront créées à Errachidia, Beni Mellal et Guelmim.
Ces établissements s’inscrivent dans le projet de réforme du domaine de la santé engagé par le gouvernement, et dont l’un des principaux points est l’augmentation du nombre des professionnels de la santé en passant de 17,4 pour chaque 10 000 habitants en 2021 à 24 en 2025, puis à 45 en 2030.
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