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Agence Ecofin
vendredi 5 avril 2024 Dernière mise à jour le Vendredi 5 Avril 2024 à 11:30

Plusieurs fabricants chinois de composants de batteries électriques ont annoncé ces derniers mois leur intention d’investir au Maroc, afin de tirer profit de la proximité du marché européen et de l’accord de libre-échange entre ce pays d’Afrique du Nord et les USA.

Le groupe industriel chinois BTR New Material Group a obtenu vendredi 29 mars le feu vert du gouvernement marocain pour implanter une usine de cathodes de batteries pour véhicules électriques dans la ville de Tanger.

L’usine, qui nécessitera un investissement de 3 milliards de dirhams (près de 300 millions USD), sera construite en 2 phases sur un terrain de 15 hectares situé dans la Cité Mohammed VI Tanger Tech, précise le ministère de l’Investissement, de la Convergence et de l’Évaluation des politiques publiques dans un communiqué publié à l’issue de la signature de la convention d’investissement du projet réalisée en présence du chef du gouvernement, Aziz Akhannouch.

La mise en exploitation de la première phase, d’une capacité de production 25 000 tonnes, est prévue dès septembre 2026. La capacité du site industriel sera portée à 50 000 tonnes durant la deuxième phase.

« Cet investissement dans le secteur de la mobilité électrique n’est pas isolé. Il est le premier de plusieurs projets d’envergure à venir, positionnant le royaume comme un pôle attractif pour l’industrie des batteries pour véhicules électriques et un acteur incontournable dans la production de composants vitaux pour l’avenir du secteur » s’est félicité le ministre Mohcine Jazouli.

Le Maroc dispose de gisements de plusieurs minerais nécessaires à la production de batteries de véhicules électriques comme le cobalt, le phosphate et le lithium. Plusieurs fabricants chinois dont Gotion High Tech, Guangzhou Tinci Materials Technology et CNGR Advanced Material Company ont déjà annoncé leur intention d’investir dans ce pays d’Afrique du Nord aux portes de l’Europe.  

Outre la proximité du marché européen, ces groupes cherchent à tirer parti des avantages de l’accord de libre-échange signé entre le Maroc et les États-Unis.

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