Au Maroc, le secteur agricole contribue à hauteur de 12 % au PIB et emploie environ 31 % de la population active. Face aux défis posés par la sécheresse persistante, le gouvernement place le développement de l’irrigation au cœur de ses priorités pour 2025.
Le budget d’investissement du département de l’Agriculture devrait augmenter de 4 % pour atteindre 14,2 milliards de dirhams (1,4 milliard $) au titre du projet de loi de Finances (PLF) de 2025. C’est ce qu’a annoncé Ahmed El Bouari, ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts, le mardi 5 novembre. Selon les informations relayées par les médias locaux, les projets d’investissement pour l’irrigation et l’aménagement de l’espace agricole, se taillent la plus grande part de l’enveloppe, mobilisant 670 millions $ soit près de 49 %.
Pour le gouvernement, le deuxième axe d’intervention prioritaire sera le développement des filières de production avec des investissements prévus de 630 millions $. Le reste de l’enveloppe est destiné à soutenir entre autres des projets d’investissements dans les domaines de la sécurité sanitaire ou dans l’éducation, la formation et la recherche agricole. Il convient de noter que le budget alloué au département de l’Agriculture représente plus de 80 % des ressources allouées à l’ensemble du ministère de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts, évaluées à 1,7 milliard $.
Globalement, ce budget pourrait permettre la réalisation de différents objectifs fixés dans le cadre de la campagne agricole 2024/2025 qui a été officiellement lancée le 26 octobre dernier. A titre d’exemple, le ministère de l’Agriculture ambitionne de parvenir à cultiver 5 millions d’hectares de céréales et légumineuses au cours de ladite campagne.
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