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Agence Ecofin
lundi 2 décembre 2024 Dernière mise à jour le Lundi 2 Décembre 2024 à 07:00

En Égypte, le secteur agricole contribue à hauteur de 10 % au PIB. Alors que les terres arables ne couvrent que moins de 5 % du territoire, le gouvernement multiplie les partenariats pour attirer davantage d’investissement afin d’accroître la production agricole.

En Égypte, le gouvernement veut accompagner la réalisation d’un projet portant sur l’installation d’un complexe agro-industriel dans le gouvernorat de la Nouvelle-Vallée, dans le cadre d’un partenariat public-privé avec des investisseurs chinois.

C’est ce qu’a annoncé Mohamed Alaa, secrétaire général de l’Association des entrepreneurs égyptiens-chinois, qui s’est confié au média local Asharq Business le lundi 25 novembre. 

D’un coût total de 7 milliards $, le dit projet prévoit le développement d’un domaine agricole sur une superficie de 420 000 hectares qui sera consacré à la production de cultures stratégiques, principalement le blé.

Il est également envisagé la production de maïs, de soja, de tournesols et de fruits sélectionnés pour l’exportation vers les marchés européens.

D’après M. Alaa, l’ambition affichée est de parvenir à cultiver cette superficie d’ici septembre 2025.

S’exprimant sur le sujet, Alaa Farouk, ministre de l’Agriculture, estime pour sa part que cet investissement devrait contribuer à renforcer la production locale de blé et participer à la réduction progressive de la dépendance du pays aux importations de la céréale.

Il convient de rappeler que l’Egypte est le principal importateur africain de blé avec des achats qui ont atteint 12,6 millions de tonnes en 2023/2024, d’après les estimations de la FAO.

Le pays qui a affiché une consommation annuelle moyenne de 21 millions de tonnes entre 2020 et 2024, ne couvre environ que 45 % de ses besoins annuels avec sa production locale.

La récolte de blé est attendue en hausse de 3,2 % pour atteindre 9,4 millions de tonnes en 2024/2025, selon les prévisions de la FAO.

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