En vue de rendre la destination Égypte plus attrayante pour les étudiants en mobilité, le pays a décidé de renforcer sa collaboration internationale. Dans ce contexte, les autorités égyptiennes ont mis en place une politique encourageant les universités étrangères à s’implanter dans le pays.
Le Russell Group, un réseau de 24 universités de recherche britanniques, a entamé les démarches pour implanter son premier campus africain en Égypte.
Le campus sera ouvert pour le compte de l’Université d’Exeter, membre du réseau. Les dirigeants de l’établissement ont signé dimanche 19 janvier un accord de partenariat avec les autorités égyptiennes en présence des représentants du Russell Group et du Premier ministre égyptien, Mostafa Madbouly.
Le chef du gouvernement a indiqué que ce partenariat reflète la vision de l’Égypte visant à renforcer la coopération académique avec les institutions prestigieuses dans le monde, dans le but d’élargir la portée et les opportunités d’obtention d’une éducation de qualité pour les étudiants en Égypte et les préparer pour être compétitifs sur les marchés du travail locaux et internationaux.
En effet, la stratégie de développement de l’enseignement supérieur en Égypte encourage l’installation des universités internationales sur son territoire, en particulier au sein de la nouvelle capitale administrative.
Le bénéfice attendu de ce plan est qu’il diversifie l’offre de formation, favorise le transfert des compétences, notamment dans le domaine de la recherche, et rehausse la réputation académique.
Le campus de l’Université d’Exeter sera hébergé par l’Université Ain Shams dans la nouvelle capitale administrative. En plus de la formation, les activités de la nouvelle structure seront orientées vers la recherche scientifique.
De fait, la collaboration entre l’université britannique et sa partenaire égyptienne sera axée sur les principes d’excellence académique et d’échange de connaissances. Elle bénéficiera autant aux étudiants qu’aux enseignants.
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