En 2019, le gouvernement égyptien a mis en place la première phase du système d'assurance maladie universelle, d’un montant global de plus d’un milliard $ visant à améliorer les infrastructures sanitaires couvrant 6 millions de personnes.
Le Premier ministre égyptien, Mostafa Madbouly (photo), a annoncé qu’il est prévu un investissement d’environ 115 milliards de livres égyptiennes (2,28 milliards $) pour la deuxième phase du Système d’assurance maladie universelle (UHIS). L’information a été publiée le dimanche 9 février 2025.
Cette phase est axée sur l’accélération de la mise en œuvre, le renforcement des infrastructures de santé, la modernisation des installations et l’intégration de solutions numériques. Elle vise à améliorer l’efficacité et la durabilité des services, en garantissant à toute la population l’accès à des soins médicaux de qualité.
« La vision adoptée par l’Etat égyptien est que la fourniture de services de santé n’est pas un luxe, mais un droit fondamental pour chaque citoyen, et que le développement véritable ne peut être réalisé que par une personne jouissant d’une vie saine et digne, conformément à la Vision Egypte 2030 et aux objectifs de développement durable », a indiqué le Premier ministre.
Le système de santé égyptien rencontre des défis liés aux infrastructures, aux financements ainsi qu’à la durabilité des ressources. Dans l’optique de relever ces défis et de garantir une couverture médicale complète, le gouvernement a mis en place plusieurs réformes et initiatives dont la première phase du projet national d’assurance maladie, visant à améliorer les infrastructures sanitaires, réformer le système de santé, réduire le taux de pauvreté et de maladie ainsi que des initiatives pour détecter les maladies. A cela s’ajoute la mise en place d’une protection sociale.
Notons que le budget réservé au secteur de la santé atteint 319 milliards de livres égyptiennes en 2024/2025 contre 42,4 milliards en 2014/2015.
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