D’après un rapport récent publié par GlobalData, l’Afrique verra son potentiel de raffinage croître de 55% dans les quatre prochaines années. Les pays qui porteront cette croissance ne sont autres que le Nigéria, l’Algérie et l’Egypte.
La compagnie britannique d’analyse des performances de l’économie mondiale, GlobalData, a publié récemment un rapport intitulé Refining Industry Outlook in Africa to 2024, qui révèle que la capacité de raffinage en Afrique devrait augmenter d’environ 55 % d’ici 2024. La capacité de traitement passera ainsi de 3,7 millions de barils par jour en 2020 à 5,8 millions de barils par jour en 2024.
Le rapport prévoit que le Nigéria participera grandement à ce progrès en contribuant à hauteur de 71% à la croissance, soit 1,5 million de barils par jour de plus que la capacité actuelle de raffinage du pays.
« Le Nigeria va stimuler la croissance de la capacité de raffinage en Afrique, principalement par le biais de nouveaux projets de construction. Les ajouts de capacité proviennent principalement du projet Lagos I, l’une des plus grandes raffineries de pétrole à venir dans le monde, avec une capacité de 0,7 million de barils par jour. Avec Akwa Ibom III et Mashi, ces trois projets constituent les principales raffineries, qui apporteront une plus-value à la capacité de raffinage du pays d’ici 2024 », a commenté Amareswari Kanaparthi, analyste pétrole et gaz chez GlobalData.
En dehors du Nigeria, l’Algérie permettra également d’élever la capacité de raffinage du continent africain à hauteur de 15% sur les quatre prochaines années, faisant occuper au pays, la deuxième place dans ce domaine. Cela sera possible grâce à trois raffineries Hassi Messaoud III, Biskra et Tiaret, qui auront une capacité de 110 000 barils par jour pour la première et de 100 000 barils par jour pour chacune des deux autres.
Toujours selon GlobalData, l’Égypte sera le troisième pays en ajoutant environ 100 000 barils par jour à la capacité de raffinage au cours de la même période, grâce à la raffinerie Assiut II, et à l’extension des raffineries d’Alexandrie et de Mostorod II.
Source Agence Ecofin
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