Ces dernières années, les autorités algériennes ont tenté à plusieurs reprises de trouver un partenaire pour développer le grand projet de fer Gara Djebilet. Après les multiples échecs subis dans son ambition de concrétiser le potentiel du gisement, le salut viendrait finalement de la Chine.
L’entreprise nationale algérienne du fer et de l’acier (Feraal) a conclu le 30 mars un protocole d’accord avec un consortium chinois pour l’exploitation de la mine de fer de Gara Djebilet, dans la province de Tindouf. Le consortium est composé de China International Water & Electric Corp, Heyday Solar et la société sidérurgique Metallurgical Corp Of China.
Selon le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab, la signature du protocole d’accord sera suivie dans 3 mois par la création d’une coentreprise entre Feraal et le consortium chinois pour développer le projet. Le coût du projet pourrait dépasser les 2 milliards $ selon les premières estimations. Le gisement devrait entrer en production dans un délai de 24 mois.
« C’est la première fois dans l’histoire de ce gisement que nous parvenons à concrétiser un partenariat d’envergure avec un consortium de renommée mondiale, dont notamment la société MCC, notre partenaire technologique, un géant dans son domaine », a commenté le ministre, d’après des propos rapportés par El Watan.
Cet accord intervient après plusieurs tentatives infructueuses de partenariat ces dernières années pour développer le projet Gara Djebilet, qui héberge selon les estimations plus de 2 milliards de tonnes de réserves.
Il faut souligner en effet que le gouvernement algérien fonde beaucoup d’espoirs sur ce projet qui est censé permettre au pays de devenir un hub métallurgique et combler ses propres besoins de minerais de fer « estimés en 2020 à 10 millions de tonnes ». L’exploitation de la mine, les installations industrielles et les autres infrastructures devraient permettre de créer des milliers d’emplois directs et indirects.
Source Agence Ecofin
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