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Denys Bédarride
vendredi 14 mai 2021 Dernière mise à jour le Vendredi 14 Mai 2021 à 09:55

Les échanges commerciaux de l’Algérie se sont élevés à 78 Mds USD, en recul de 12% par rapport à l’année précédente. La France est son 1er client et la Chine son premier fournisseur. 

Les exportations algériennes ont atteint 36 Mds USD en 2019 et ont reculé de 14% sur un an. Cette contraction est essentiellement la conséquence d’une baisse du prix et des quantités vendues d’hydrocarbures, ces derniers représentant 93% du total des exportations algériennes (39% de gaz naturel, 37% de pétrole brut et 17% de carburants). Le reste des exportations du pays (-12% en 2019) se composent de dérivés des industries pétrolières et gazières (engrais, ammoniac, huiles issus de la distillation des goudrons) et de produits agroalimentaires (dattes, sucre).

En 2019, la France était le 1er client de l’Algérie (14% du total), devant l’Italie (13%) et l’Espagne (11%).

Nettement plus diversifiées, les importations algériennes ont atteint 42 Mds USD en 2019, en recul de 10% par rapport à 2018. Les importations algériennes de cinq groupes de biens ont reculé en 2019 : les biens alimentaires (-6%, principalement céréales et produits laitiers), les biens de consommation (-5%, inclus médicaments et pièces automobiles), les biens d’équipements industriels (-20%) et agricoles (-19%) et les biens intermédiaires (-6%). Les catégories des biens bruts (+6%, principalement soja, bois et fer) et des carburants (+33%) ont en revanche vu leurs achats progresser entre 2018 et 2019.

La Chine était en 2019 le 1er fournisseur de l’Algérie (avec une part de marché de 18%), suivie par la France (10%) et l’Italie (8%).

Conséquence d’une baisse des exportations algériennes plus importante que celle des importations, le déficit de la balance commerciale s’est accentué de 35% en 2019, atteignant 6 Mds USD. Le taux de couverture (exportations/importations) était de 85%, contre 90% en 2018.

Source : La Direction générale du Trésor français 

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