Libye : La situation pétrolière reste toujours aussi périlleuse et instable
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Agence Ecofin
mercredi 7 juillet 2021 Dernière mise à jour le Mercredi 7 Juillet 2021 à 14:54

Face à l’indécision du cartel sur la question des quotas de production pétrolière, les Etats-Unis l’exhortent, lui et ses alliés à trouver un compromis, afin de donner une direction claire au marché dans un contexte de reprise de la demande.

La réunion prévue le 5 juillet entre l’organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés (OPEP+) a été reportée. Le meeting qui devait démarrer à 15h heure de Vienne et 13h GMT, a été ajourné, car les discussions parallèles entre les parties prenantes sur le nouvel accord de quotas, n’ont pas permis de résoudre le différend entre l’Arabie Saoudite, chef de file du groupe et les Emirats arabes unis (EAU).

« La nouvelle date de la réunion sera décidée en temps voulu et nous vous informerons. Il est peu probable que cette date soit fixée avant que l’Arabie saoudite et les Emirats arabes unis ne parviennent à un accord », a déclaré le secrétaire général de l’OPEP, Mohamed Barkindo (photo) dans une lettre envoyée aux ministres du Pétrole des pays associés à l’accord.L’impasse dans laquelle se retrouve aujourd’hui l’OPEP+ est apparue lorsque les Émirats arabes unis ont rejeté une proposition soutenue par les autres membres de l’OPEP+, visant à opérer une augmentation mensuelle de 400 000 b/j de la production à partir d’août jusqu’à décembre. Cela entraînerait une nouvelle offre de 2 millions de barils supplémentaires par jour d’ici la fin de l’année.

Les membres ont également proposé de prolonger les réductions de production jusqu’à la fin de 2022. Mais les EAU veulent que le cartel les autorise à encore plus accroitre leur production. Toute chose à laquelle s’opposent les autres membres du groupe.

L’accord de limitation de la production de l’OPEP+ n’est cependant pas caduc, puisqu’un accord permanent reste en place. Il expire en avril 2022 et peut faire l’objet d’une révision en décembre prochain.

Avec le dynamisme de la demande, cette guéguerre au sein de l’OPEP+ n’a pas eu d’impact négatif sur les cours qui continuent d’ailleurs de tutoyer les sommets. Lundi, le baril de Brent a ainsi atteint 77 dollars, son plus haut niveau depuis près de trois ans.

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