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Denys Bédarride
mardi 24 août 2021 Dernière mise à jour le Mardi 24 Août 2021 à 09:48

Suite au rapprochement entre le Maroc et Israël, les deux établissements, marocains et israéliëns, vont travailler ensemble autour de projets de recherche scientifique et de programmes d’échanges. Leurs dirigeants considèrent notamment la recherche scientifique comme un élément-clé du développement, en particulier en matière de durabilité. 

Les dirigeants des Universités Mohammed VI Polytechnique (UM6P), basée à Ben Guerir au Maroc et  Ben Gourion du Néguev (BGU), installée à  Beer-Sheva, en Israël, se sont rencontrés il y a quelques jours pour dessiner les contours d’une collaboration autour de projets de recherche scientifique et de programmes d’échange destinés aux étudiants et professeurs.

Cette collaboration, l’une des premières formalisées entre université marocaine et université israélienne, se focalisera sur des sujets de durabilité appliquée à l’agriculture, l’eau, l’énergie et la restauration écologique.

Ce partenariat est soutenu par deux sociétés internationales, OCP (Office Chérifien des Phosphates), dont le siège social est situé à Casablanca (Maroc), premier exportateur de phosphate brut, d’acide phosphorique et d’engrais phosphatés dans le monde et Israël Chimicals, spécialisée dans la biochimie et implantée à Tel-Aviv (Israël).

La signature du protocole d’accord entre l’université marocaine et l’université israélienne est prévue d’ici la mi-octobre.

Hicham El Habti, président de l’UM6P souligne : « Nous sommes convaincus que la mise en commun des compétences des institutions scientifiques et technologiques des deux pays aura un impact majeur sur les populations aux niveaux local et régional. UM6P et BGU considèrent la recherche scientifique comme un élément-clé du développement, notamment en matière de durabilité. C’est pourquoi nous avons identifié ce sujet comme une première étape de notre collaboration ».

Et Daniel Chamovitz, président de l’Université Ben Gourion d’ajouter : « BGU et UM6P ont beaucoup de points en commun, que ce soit de leur environnement géographique aride ou leur concentration sur la recherche appliquée et les méthodes d’enseignement innovantes. Les deux universités sont bien placées pour collaborer sur des projets en matière de développement durable et de changement climatique. Elles sont engagées à se développer dans un environnement « vert », et toutes deux sont tournées vers l’international afin d’apporter leur contribution à nos régions, nos pays et au monde ».

BGU a l’expérience de 50 ans de recherche dans l’École de la durabilité et du changement climatique. UM6P, quant à elle, a placé ce sujet en tête de ses programmes de recherche et d’éducation, au sein de son Green Tech Institute (GTI) lancé l’année dernière et de son École des Sciences de l’Agriculture, de la Fertilisation et de l’Environnement (ESAFE).

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