Au Maroc, le blé est la principale denrée de base comme dans la plupart des pays d’Afrique du Nord. Alors que le Royaume chérifien a connu quelques difficultés ces dernières années avec une faible récolte, l’heure est désormais à l’embellie.
Après deux années consécutives de hausse, les achats de blé (tendre et dur) par le Maroc sur le marché international seront plus modérés en 2021/2022. Selon le dernier rapport du Département américain de l’agriculture (USDA), le Royaume chérifien devrait en effet importer 4,5 millions de tonnes de la céréale durant ladite campagne qui s’achève en juin prochain.
Un chiffre en baisse par rapport aux résultats respectifs de 4,8 millions de tonnes et 5,2 millions de tonnes des saisons 2019/2020 et 2020/2021. Ce recul des achats s’explique principalement par la bonne production du pays en 2021/2022 à la faveur des pluies abondantes qui sont tombées dans la plupart des zones de culture. D’après les estimations finales du gouvernement, le volume de blé s’est établi à 7,5 millions de tonnes, soit la plus forte récolte en 5 ans.
Pour l’USDA, les principaux fournisseurs du Maroc resteront la France, l’Ukraine et la Russie pour le blé tendre et le Canada pour le blé dur. Il faut noter que dans le pays, les importations de blé tendre et de blé dur sont soumises à des droits de douane respectifs de 130 % et de 170 % depuis déjà plus de trois mois.
Pour rappel, le Maroc est le 3e consommateur africain de blé derrière l’Egypte et l’Algérie avec plus de 10 millions de tonnes de la céréale par an.
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