Algérie : L’opérateur de VTC considéré comme le « Uber algérien » prévoit dans les prochains mois de conquérir l’Afrique subsaharienne
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Agence Ecofin
mercredi 1 décembre 2021 Dernière mise à jour le Mercredi 1 Décembre 2021 à 13:08

Après son expansion au Canada en mars dernier, l’opérateur de VTC Yassir prépare son arrivée dès 2022 en Afrique subsaharienne.

Yassir, le service de transport algérien qui met en relation chauffeurs et passagers, a obtenu d’un groupe d’investisseurs un montant de 30 millions $, sous forme de financement de série A. L’information a été relayée le 28 novembre par plusieurs médias.

L’opérateur de VTC (voitures de transport avec chauffeur) considéré comme le « Uber algérien » prévoit dans les prochains mois de conquérir l’Afrique subsaharienne, une région dans laquelle il n’est pas encore présent.

« Les fonds ont été levés lors d’un tour de table mené par WndrCo, DN Capital, Kismet Capital, Spike Ventures et Quiet Capital. Endeavor Catalyst, FJ Labs, VentureSouq, Nellore Capital et Moving Capital y ont également participé, aux côtés d’investisseurs existants et providentiels »,soutient le site d’informations altafrica.com

Cette levée de fonds intervient huit mois après l’arrivée de cette entreprise de covoiturage au Canada. Yassir qui a développé des services complémentaires pour s’adapter aux exigences de sa clientèle durant la covid-19 (livraison de colis, produits d’épicerie, électroménagers, cosmétiques…) a réussi à asseoir sa présence dans 25 villes en Afrique du Nord (Algérie, Tunisie, Maroc) et à l’étranger (France, Canada). L’application qui revendique à ce jour plus de 2 millions d’utilisateurs vise pour 2022, l’Afrique subsaharienne.

Pour assurer son développement au sud du Sahara, Yassir devra intégrer certaines réalités locales en matière de transport dans la région, en l’occurrence la forte adoption des motos-taxis, surtout à l’est du continent. Par ailleurs, l’entreprise devrait se réinventer au gré des circonstances pour éviter de reproduire l’échec de l’opérateur français de VTC, Heetch, à Douala, au Cameroun, et à Abidjan, en Côte d’Ivoire.

Au-delà de la prise en compte des spécificités réglementaires en matière de transport dans chaque pays, l’Uber algérien devra composer avec des opérateurs locaux de VTC qui disposent d’une bonne maîtrise du marché et avec lesquels, il pourra s’allier pour concurrencer les opérateurs étrangers qui ont su s’imposer dans ce secteur.

L’arrivée de l’algérien sur ce marché en Afrique subsaharienne viendra renforcer la concurrence entre opérateurs. Malgré la percée de quelques acteurs locaux, le marché reste largement dominé par des acteurs étrangers tels que l’estonien Taxify, l’américain Uber…

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