Le gouvernement algérien mesure l’importance du transport aérien et maritime dans la vitalité de son économie nationale. Souhaitant tirer davantage profit de ses secteurs, il élabore un plan pour les réorganiser.
Le ministère algérien des Transports a donné son accord de principe à une dizaine de sociétés pour la création de nouvelles compagnies aériennes et maritimes locales. Début novembre 2021, l’autorité indiquait que 9 accords de principe avaient été donnés pour des licences d’exploitation aérienne, et 7 pour l’exploitation maritime.
La liste des potentielles nouvelles compagnies s’allonge et compte désormais 15 entreprises pour le secteur aérien et 11 pour le secteur maritime, marchandises et voyageurs compris, selon le ministre Aissa Bekkai .
Air Algérie qui domine l’espace aérien national jouit d’une mauvaise réputation en raison des prix des billets (considérés comme exorbitants) et de la qualité relative de ses services. Le transporteur national dont la croissance a été freinée par la mauvaise gestion, est en passe de subir une restructuration.
Côté maritime, le transport de passagers est essentiellement assuré par Algérie Ferries, dont les clients se plaignent aussi des services, relevant notamment un manque de confort en raison du vieillissement et de l’insuffisance de la flotte.
Les deux secteurs font ainsi l’objet d’un processus de libéralisation qui a pour but de renforcer la compétitivité et l’attractivité de ces modes de transport.
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