L’Egypte a besoin d’une main-d’œuvre qualifiée, mais les programmes de formation ne garantissent pas toujours aux diplômés d’avoir ces compétences. Sur le marché du travail, les compétences numériques sont les plus demandées pour satisfaire cette demande. Le gouvernement multiplie les formations.
En Egypte, les jeunes diplômés entre 2018 et 2021 vont recevoir des formations dans les technologies de l’information en vue d’acquérir des compétences en adéquation avec les besoins du marché du travail. Ces formations seront proposées grâce à la collaboration entre l’Institut des technologies de l’information (ITI) du ministère des Communications et des Technologies de l’information et la Banque nationale d’Egypte (NBE).
D’après Heba Saleh, directrice de l’ITI, les formations couvriront diverses spécialisations parmi lesquelles la conception UX/UI, la criminalistique numérique, la cybersécurité et les sciences des données. La période de formation varie de 480 à environ 580 heures de formation pour chaque spécialisation.
Ce programme est initié dans le cadre d’un accord signé en mars dernier, entre l’ITI et la NBE. Cet accord visait entre autres le développement des compétences chez les jeunes pour les encourager à faire carrière dans le domaine du numérique.
La formation sera réservée à ceux dont les diplômes ont été obtenus dans un domaine lié à l’informatique ou aux technologies de l’information. Les deux institutions ont lancé un appel à candidatures pour le recrutement des apprenants. Il se fera par voie de concours.
En Egypte comme dans la quasi-totalité des pays africains, plusieurs initiatives sont mises en œuvre pour aider les diplômés à mieux s’intégrer sur le marché du travail. Ce, en raison de la grande proportion des diplômés chômeurs due au fait que les formations universitaires ne permettent pas aux étudiants d’avoir les compétences demandées par les recruteurs, en priorité les compétences numériques.
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