Egypte : Le président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi a décidé de l’augmentation du salaire minimum des fonctionnaires du pays
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Agence Ecofin
samedi 21 mai 2022 Dernière mise à jour le Samedi 21 Mai 2022 à 07:30

En Côte d’Ivoire, le poisson est la principale source de protéine animale de la population. Face à une consommation qui évolue plus vite que la production locale, l’heure est à l’accroissement des efforts pour attirer les investissements, mais aussi nouer des partenariats techniques. 

L’Egypte est prête à accompagner la Côte d’Ivoire dans sa volonté d’améliorer la performance de sa filière aquacole et renforcer l’offre en poissons sur le marché intérieur. C’est ce qu’a indiqué Elsayed Elkosayar, le ministre de l’Agriculture du pays des pharaons en marge de la COP 15 sur la lutte contre la désertification qui se tenait à Abidjan du 9 au 20 mai.

Alors que la nation éburnéenne a adopté en janvier dernier, un Programme stratégique de transformation de l’aquaculture (PSTACI), les autorités entendent bien tirer le meilleur parti de l’expérience du pays d’Afrique du Nord.

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L’Egypte est en effet un acteur majeur de l’industrie mondiale de la pisciculture occupant le 6ème rang avec une production de 1,6 million de tonnes. Elle représente aussi à l’échelle globale, le troisième producteur de tilapia, la principale espèce d’élevage en Côte d’Ivoire. Les acteurs de la filière veulent d’ailleurs porter la production du poisson à 68 000 tonnes d’ici la fin de la prochaine décennie contre environ 3 500 tonnes actuellement.   

« La Côte d’Ivoire ne produit que 17 % de sa consommation en poissons et dépend presque totalement de la sous-région en matière de protéines animales. Nous comptons sur l’expertise et l’accompagnement de l’Egypte pour aider les éleveurs ivoiriens à accroître leur production », indique Sidi Tiémoko Touré, ministre ivoirien des Ressources animales et halieutiques.

Parmi les points sur lesquels l’Egypte pourrait soutenir le pays d’Afrique de l’Ouest, figurent l’intensification des systèmes de production et l’utilisation des technologies comme les aliments extrudés et les systèmes de circulation d’eau.

Pour rappel, en Côte d’Ivoire, la consommation de poissons s’élève à environ 25 kg par habitant et par an.

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