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#Exportation #Fruits #International #Tomate #MAROC
Agence Ecofin
lundi 27 mars 2023 Dernière mise à jour le Lundi 27 Mars 2023 à 11:03

Le Maroc est l’un des principaux fournisseurs de produits horticoles en Afrique. Depuis le début de l’année, le sous-secteur des légumes, principalement porté par la filière tomate, est confronté à des défis climatiques qui affectent la commercialisation de ses produits.

Au Maroc, la Chambre d’agriculture de la région de Souss-Massa a été le théâtre d’un sit-in organisé le 20 mars par les producteurs et exportateurs de tomates. Selon les informations relayées par le quotidien Médias 24, la manifestation avait pour objectif d’inciter les autorités à autoriser une reprise des exportations du fruit sur le marché international.

En effet, l’exécutif a entrepris de limiter les exportations de légumes vers les marchés extérieurs comme l’Afrique de l’Ouest pour contrer la flambée généralisée des prix sur le marché intérieur notamment en raison de la baisse de l’offre locale liée aux vagues de froid qui touchent les principales zones de production.

Si cette décision visait à protéger le pouvoir d’achat des consommateurs en assurant une bonne disponibilité sur le marché local, elle a conduit à une baisse excessive des prix de vente au point d’affecter les revenus des agriculteurs.

« Les producteurs parviennent à un équilibre entre les exportations et les besoins des marchés nationaux, de manière à préserver le pouvoir d’achat des citoyens et couvrir les frais de production. Sauf que le prix de vente a fini par devenir inférieur aux coûts de production, ce qui occasionne de lourdes pertes aux producteurs », déplore Abdelaziz Maanouni, président de l’Association des producteurs agricoles de la commune de Chtouka. Dans le Royaume chérifien, le kg de tomate s’échange actuellement entre 5 et 6 dirhams (0,48 et 0,58 $), soit des tarifs deux fois moins élevés que ceux en vigueur un mois plus tôt.

À la suite de la manifestation, une réunion s’est tenue le 21 mars entre les organisations professionnelles concernées et des représentants du ministère de l’Agriculture pour trouver un terrain d’entente.

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