vendredi 12 avril 2024
Dernière mise à jour le Vendredi 12 Avril 2024 à 10:50
En Algérie, le lait et les produits dérivés constituent le deuxième poste de dépense alimentaire après les céréales. Pour réduire la facture des achats, le gouvernement encourage l’investissement du secteur privé dans l’industrie locale.
En Algérie, le groupe agroalimentaire qatari Baladna, un des principaux fournisseurs laitiers des pays du Golfe, a entamé des pourparlers avec le gouvernement pour la mise en œuvre d’un projet dans le secteur laitier. C’est ce que rapporte le quotidien local Doha News, citant une source proche du dossier ayant requis l’anonymat.
Ces négociations portent sur l’installation d’une ferme laitière qui s’étendra sur une superficie de 100 000 hectares. Le projet intègre également la construction d’une usine de transformation qui sera équipée pour produire 200 000 tonnes de lait en poudre par an.
Les détails concernant l’emplacement du site de l’usine et le montant de l’investissement n’ont pas encore été révélés. Il faut toutefois rappeler qu’en novembre 2022, Baladna avait envoyé une délégation d’experts dans la wilaya d’El-Bayadh, dans le sud-ouest de l’Algérie, en vue d’évaluer la possibilité d’installer une ferme dans cette région.
Globalement, cet investissement devrait contribuer à renforcer l’industrie locale alors que l’Algérie importe la quasi-totalité de sa consommation annuelle de lait en poudre qui tourne autour de 430 000 tonnes, selon les données de l’USDA. D’après les données officielles, les achats de la denrée sur le marché international coûtent environ 800 millions $ au pays chaque année.
Il faut aussi souligner que ce projet d’investissement en Algérie devrait permettre au groupe qatari de renforcer sa présence en Afrique du Nord. En octobre 2023, l’entreprise avait déjà signé pour investir 1,5 milliard $ dans la production laitière en Égypte.
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