Le projet d'extension du port d'Annaba entre dans une vision globale visant à accroître les exportations hors-hydrocarbures afin de diversifier l’économie algérienne.
En Algérie, le ministère des Travaux a lancé le projet d’extension du port d’Annaba qui comprend la construction d’un nouveau terminal minéralier. D’une longueur de 1 600 mètres et d’un tirant d’eau de 16 mètres, ce dernier sera construit par un consortium algéro-chinois, composé de China Harbour Engineering Company (CHEC), Cosider-TP et l’Entreprise publique économique méditerranéenne des travaux maritimes (MEDITRAM).
Les travaux évalués à 89 milliards de dinars algériens (environ 662 millions USD) devraient durer 24 mois. Une fois construite, l’infrastructure permettra d’augmenter les capacités d’accueil et surtout de recevoir des navires à gros tonnage.
Le projet a été initié pour augmenter les volumes de phosphate et produits phosphatés manutentionnés dans le port d’Annaba. Il vise à augmenter la production d’engrais et fertilisants dans l’objectif de faire de l’Algérie un acteur majeur de ce marché et porter ses capacités d’exportation à plus de 6 millions de tonnes par an.
Il s’inscrit par ailleurs dans le cadre d’un plan global destiné à accroître les exportations hors-hydrocarbures afin de diversifier l’économie nationale et de réduire la dépendance du pays des revenus du pétrole.
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