Au Maroc, le secteur de la pêche est le plus développé en Afrique et fournit la quasi-totalité de l’offre de poissons dans le pays. Principale infrastructure du secteur, le port de pêche de Laâyoune fait l’objet de travaux visant l’extension de ses capacités.
Au Maroc, l’Agence nationale des ports (ANP) a lancé le 7 novembre un projet d’extension du port de pêche de Laâyoune.
D’un coût total de 210 millions de dirhams (21,3 millions $), les travaux sont prévus sur une durée de 20 mois allant jusqu’en 2026.
Selon les informations relayées par les médias locaux, le projet comprend notamment la construction d’un nouveau quai de pêche de 350 m de longueur et de 5 m de profondeur et d’un retour de quai d’une longueur de 100 m.
D’après Ismaïl Benazouz, chef de la division développement et régulation à la direction régionale de l’ANP, ce projet a pour objectif d’améliorer le trafic pour les navires de pêche et d’offrir de meilleures conditions de sécurité aux pêcheurs.
Globalement, cet investissement devrait contribuer à accroître les recettes générées par le secteur de la pêche. Rappelons que Laâyoune abrite le principal port de pêche du Maroc.
Selon les données de l’office national des pêches, cette infrastructure a réalisé un chiffre d’affaires de plus de 1,6 milliard de dirhams (162,1 millions $) en 2023.
Dans le pays d’Afrique du Nord, les captures de poissons provenant de la pêche ont atteint 1,6 million de tonnes en 2022, d’après les données de la FAO.
Il convient de noter que le gouvernement devrait allouer un budget de 358,7 millions de dirhams (36,3 millions $) au département de la Pêche maritime dans le cadre de son projet de loi de Finances (PLF) de 2025.
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