En Algérie, la contribution de l’aquaculture à la production halieutique est encore très faible. Le pays qui ambitionne d’augmenter l’offre locale de poissons à travers l’élevage, souhaite renforcer l’industrie de la production des aliments pour l’aquaculture.
L’Algérie veut relancer sa production d’aliments pour poissons à partir de 2025. La décision, rapportée par l’agence Algérie presse service (APS) le lundi 16 décembre, a été annoncée par le ministère de l’Agriculture au cours d’une rencontre réunissant des opérateurs locaux ainsi que l’Office national des aliments du bétail (ONAB).
Si aucune stratégie n’est encore dévoilée, les autorités précisent que cette initiative s’inscrit dans le cadre d’une nouvelle feuille de route en cours d’élaboration pour développer le secteur de la pêche et de l’aquaculture. La relance de la production d’aliments pour poissons vise notamment à soutenir les ambitions de croissance dans l’aquaculture.
En effet, le gouvernement algérien souhaite augmenter sa production halieutique de près de 60 % pour atteindre 200 000 tonnes d’ici à 2030, avec une contribution de la production aquacole à hauteur de 50 %.
Pour l’heure, l’aquaculture compte pour moins de 5 % de la production nationale de poissons, estimée à près de 125 500 tonnes en 2023.
En ce qui concerne les derniers investissements dans l’industrie des aliments pour poissons, il faut noter qu’en mai dernier, l’entreprise aquacole Aqua Continentale a annoncé la réalisation d’un projet de production d’aliments pour l’aquaculture de 8 millions $ avec l’appui de la firme américaine E.S.E Intec.
Plus récemment, le ministère de la Pêche et des Productions halieutiques a annoncé en octobre dernier une coopération avec l’Agence coréenne de coopération internationale (KOICA) pour mettre en place une fabrique d’aliments d’une capacité de 10 tonnes par jour à Ouargla pour l’aquaculture.
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