Le Maroc 2e de l’indice de protection du climat
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Fiona Urbain
mercredi 24 novembre 2021 Dernière mise à jour le Mercredi 24 Novembre 2021 à 15:57

L’énergie électrique reste une denrée rare en Libye, alors que le pays d’Afrique du Nord ambitionne de porter sa capacité de production pétrolière à 2 millions de barils par jour.

Deux entités publiques libyennes ont signé des accords de production d’énergie solaire avec le français TotalEnergies, le 22 novembre. C’était à l’occasion de la journée inaugurale de la Libya Energy & Economic summit 2021.

Dans le cadre du premier accord signé avec le gouvernement d’union nationale, TotalEnergies travaillera au développement de projets solaires dans le pays et investira dans des projets réduisant le torchage du gaz dans les champs pétrolifères afin de fournir du gaz aux centrales électriques. Représenté par son PDG, Patrick Pouyanné, le second accord signé entre l’énergéticien français et la compagnie publique libyenne d’électricité, Gecol, vise à développer 500 MW d’énergie solaire, destinée à alimenter le réseau national.

Ces accords marquent une étape importante pour la Libye, dont la demande d’énergie augmente rapidement, « bien au-delà de la moyenne mondiale », au dire de Wiam Al-Abdali, directeur de la Gecol. Une demande qui ira croissant, à mesure que le pays « sortant de la guerre avancera vers l’industrialisation et la production ». Anticipant cette hausse, le pays « ambitionne de doubler sa capacité de production d’électricité de 8 000 MW à 16 000 MW, d’ici 2030 », révèle le responsable.

Toutefois, la marche vers la fin du paradoxe libyen risque d’être longue. Bien que disposant des plus vastes réserves de pétrole du continent, la Libye doit composer avec un déficit électrique d’environ 2800 MW, hérité notamment de la guerre civile. Les infrastructures électriques détruites par les forces rivales ou tout simplement les pilleurs attendent d’être reconstruites. Mais dans le contexte de la transition énergétique, la Libye en quête d’investisseurs devra résoudre le même dilemme que l’Afrique du Sud ou encore le Nigeria : affranchir sa production électrique des énergies fossiles dont elle dispose en abondance.

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