La production de pétrole tombe à 729 000 barils par jour (b/j) en raison d’arrêts forcés tandis que le pays reste exemptée des quotas de production de pétrole de l’OPEP
Au 6 janvier 2022, la production de pétrole est tombée à environ 729 000 b/j, contre plus de 1,3 M b/j l’an dernier. Le 20 décembre 2021, la National Oil Corporation (NOC) avait annoncé l’état de force majeure dans 4 champs pétroliers – Sharara, El Feel, Wafa et Hamada, représentant une production d’environ 400 000 b/j – en raison de leur fermeture par des membres de la garde des installations pétrolières (Petrol Facilities Guard), une force paramilitaire destinée à protéger les installations énergétiques du pays.
En ce début d’année 2022, dans un contexte d’élections incertaines, le défaut de maintenance d’oléoducs pour résorber les fuites et la détérioration des installations de surface dans le champ de Waha est aussi à l’origine d’une partie de la baisse de la production. Des opérations de rénovation similaires avaient eu lieu un an auparavant sur plusieurs sites mais des fermetures illégales et un manque de ressources financières ont rapidement détérioré la situation, selon le président de la NOC, Mustafa Sanalla.
La Libye reste exemptée des quotas de production de pétrole de l’OPEP
Le ministre du Pétrole et du Gaz libyen, Mohamed Aoun a participé à la 24ème réunion du Conseil ministériel de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) le 4 janvier 2022. L’organisation a annoncé sa volonté d’augmenter la production de 400 000 barils/j en février, en compensation des réductions décidées l’an dernier. La Libye est restée exemptée des décisions de quotas de production de l’OPEP.
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