L’Egypte veut revoir ses modalités d’importation de blé pour augmenter ses réserves stratégiques 
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Agence Ecofin
samedi 15 octobre 2022 Dernière mise à jour le Samedi 15 Octobre 2022 à 07:00

Si la longue période de sécheresse survenue un an plus tôt a mis un frein à la croissance de la production locale, l’heure est à la relance dans la filière.

En Algérie, la récolte de blé est prévue pour s’établir à 3,3 millions de tonnes en 2022/2023. C’est ce qu’indique le Département américain de l’agriculture (USDA) dans son dernier rapport publié, le 30 septembre dernier sur les céréales en ce qui concerne le pays d’Afrique du Nord.

Le volume escompté marquerait une hausse de 38 % par rapport au stock de 2,4 millions de tonnes récolté au cours de la campagne précédente alors même que la superficie emblavée devrait stagner à 2 millions d’hectares.

Cette embellie s’explique notamment par un retour à la normale des conditions météorologiques après la longue période de sécheresse survenue un an plus tôt. L’USDA s’attend d’ailleurs à une amélioration du rendement qui devrait passer à 1,5 tonne/hectare contre 1,2 tonne/ha précédemment.

Malgré ces perspectives, le pays reste encore loin de son pic de production de 4 millions de tonnes de blé atteint en 2018/2019.

En Algérie, les besoins de consommation de blé tournent autour de 11 millions de tonnes par an. Dans le pays, les importations de céréales ont coûté environ 2,25 milliards $ en 2021, soit le quart de la facture totale des importations alimentaires selon l’USDA. 

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