lundi 27 septembre 2021
Dernière mise à jour le Lundi 27 Septembre 2021 à 14:55
Si dans le pays, les achats de la céréale ont été particulièrement dynamiques durant la dernière décennie, ils pourraient encore augmenter de manière considérable dans les prochaines années.
Le marché global du maïs pourrait connaître un bouleversement à l’horizon 2030. D’après le dernier rapport publié par l’OCDE-FAO sur les perspectives agricoles 2021-2030, l’Egypte devrait s’afficher comme le 5e plus gros acheteur mondial de la céréale à cette échéance.
Le pays des pharaons dépassera ainsi la Corée du Sud pour figurer sur la liste des importateurs majeurs comprenant déjà l’Union européenne (UE), le Japon, le Mexique et le Vietnam.
Cette prévision s’explique essentiellement par le boom attendu de la demande d’aliments pour animaux qui représente actuellement 85 % de la consommation totale de maïs dans le pays nord-africain (14 millions de tonnes).
L’industrie manufactuière devrait notamment renforcer ses importations de maïs jaune sur la prochaine décennie en raison de la faiblesse de l’offre (la production ne permet que de satisfaire 35 % de la demande) et des besoins croissants du secteur de la volaille et de l’aquaculture, les principaux utilisateurs de la céréale.
Dans la filière volaille où le maïs jaune entre à hauteur de 75 % dans la composition des rations alimentaires proposées sur le marché, les acteurs prévoient une production de 2 milliards de poulets chair d’ici 2030 contre 1,4 milliard d’individus en 2020.
Quant à l’aquaculture, elle devrait encore poursuivre son développement d’ici 2030 à un rythme de croissance soutenu. Le pays des pharaons est déjà le premier producteur aquacole du continent africain et le 6e plus gros fournisseur à l’échelle mondiale.
Pour rappel, l’Egypte consomme annuellement 16 millions de tonnes de maïs d’après les données du Département américain de l’agriculture (USDA).
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