La Tunisie reste très dépendante de l’importation de blé
Roquex — Travail personnel, CC0,
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Denys Bédarride
vendredi 21 janvier 2022 Dernière mise à jour le Vendredi 21 Janvier 2022 à 14:00

La Tunisie a été obligée de lancer de nouveaux appels d’offres internationaux pour l’achat de 275 000 tonnes de blé et d’orge 

Le 4 janvier 2022, l’Office National des Céréales a lancé de nouveaux appels d’offres internationaux pour l’achat d’environ 125 000 tonnes de blé tendre (après 100 000 tonnes lors des appels d’offres de début décembre), 75 000 tonnes de blé dur (après 92 000 tonnes début décembre) et 75 000 tonnes d’orge fourragère (après 100 000 tonnes début décembre). 

Le ministère de l’Agriculture, des Ressources Hydrauliques et de la Pêche a d’ailleurs annoncé une augmentation des prix des céréales de 13 TND par quintal pour la production locale pour la campagne agricole 2021-2022. Cette mesure devrait, selon les autorités tunisiennes, garantir les conditions de succès de la saison agricole et le soutien aux agriculteurs de céréales, mais également éviter une crise des stocks de blé en lien avec la sécheresse et l’augmentation du prix des intrants. 

L’Union tunisienne de l’Agriculture et de la Pêche (UTAP) dénonce quant à elle une augmentation en deçà de ce qui serait nécessaire pour une autosuffisance en céréales. La Tunisie importe environ 70% de ses besoins en céréales, ce qui représenterait une facture annuelle entre 1,6 à 2 Mds TND dans un contexte de hausse des prix mondiaux du blé. 

L’Union revendique un mécanisme de hausse des prix plus évolutif compte tenu de la hausse continu des coûts de production. 

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