L’Afrique du Nord est la principale région consommatrice de blé du continent. Si elle est également l’une des plus dynamiques du monde en matière de commerce, la demande d’importation de la zone devrait toutefois faiblir durant cette saison.
En 2021/2022, la hiérarchie des principales régions importatrices de blé sera bousculée. Selon les dernières données du Département américain de l’agriculture (USDA), le Moyen-Orient devrait supplanter l’Afrique du Nord en tant que premier pôle mondial d’achat de la céréale.
Ladite zone est prévue pour importer près de 36 millions de tonnes de blé contre 28,5 millions pour l’Afrique du Nord qui retrouvera sa place de dauphin précédemment occupée en 2018/2019 et 2019/2020.
Ce passage de témoin est surtout lié à un important bond de plus de 9 millions de tonnes des achats prévu du côté du Moyen-Orient d’une année sur l’autre. Pendant ce temps, en Afrique du Nord, la progression des acquisitions sera moins dynamique avec un gain de seulement 254 000 tonnes en raison d’une bonne récolte locale. La production est en effet attendue à environ 21,6 millions de tonnes contre 16,6 millions de tonnes un an plus tôt.
Plus globalement, d’après l’USDA, l’Egypte et l’Algérie connaîtront une hausse de leurs importations à respectivement 13 millions de tonnes et 7,7 millions de tonnes tandis que le Maroc verra ses achats baisser de près de 700 000 tonnes à 4,5 millions de tonnes.
La région devrait consommer au total, près de 48 millions de tonnes de blé en 2021/2022.
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