Jordanie : Quelle est la situation de ses échanges commerciaux et qui sont ses premiers partenaires commerciaux ?

Selon les chiffres publiés par le Département des statistiques (DoS), les exportations auraient augmenté de 15,9%, atteignant un montant de 5,3 Mds JOD, et les importations de 23,8% à 12,391 Mds JOD, au cours des dix premiers mois de 2021 par rapport à la même période de 2020. 

Le solde commercial enregistre un déficit de 7,06 Mds JOD, en hausse de 30,5% sur un an. 

On note une augmentation surprenante des importations de « perles naturelles ou de culture, pierres précieuses ou semi-précieuses, métaux précieux, etc. » de 515,23 %, faisant de cette catégorie la deuxième parmi les importations pour un montant de 786 M JOD (6,35 % du total des importations jordaniennes). 

A noter également, l’augmentation des importations de pétrole sous différentes formes (brut +61,49 %, soit 608 M JOD, éther de pétrole +64,65 % soit 337 M JOD). L’Arabie Saoudite passe juste devant la Chine et devient le premier fournisseur de la Jordanie (1,8 Mds JOD, +41,46 % par rapport à la même période en 2020). 

Les Émirats Arabes Unis affichent eux aussi une progression majeure (+105,86 %) et viennent se placer au 3e rang des fournisseurs de la Jordanie. 

Du côté des exportations nationales, on observe une progression importante (+93,76 %) des exportations d’engrais minéraux et chimiques soit un montant de 627 M JOD. Parmi les destinations des exportations jordaniennes, on retrouve les mêmes clients dans le top 3, pour les 10 premiers mois de l’année, en 2020 et 2021 : les Etats-Unis, suivis par l’Inde qui a su détrôner l’Arabie Saoudite alors en seconde position en 2020 et se trouvant en troisième place en 2021.

Réforme des droits de douane 

Le Premier ministre a annoncé le 9 janvier une réorganisation de la réglementation douanière, dont l’objectif est de bénéficier au commerce et le pouvoir d’achat des Jordaniens. A l’origine composée de 11 catégories, allant de 0 % à 40 %, la réglementation devrait être réduite à 4 catégories allant de 0 % à 25 %. Le Premier ministre a également déclaré que tous les produits qui n’avaient pas d’équivalent local devraient bénéficier d’une réduction des droits de douanes, qui passeraient à 5 %. 

Le ministre des Finances, Mohamed Al-Ississ, a annoncé que la décision du gouvernement entrera en vigueur la semaine prochaine après avoir été publiée au journal officiel.

Source Ambassade de France au Liban