vendredi 28 janvier 2022
Dernière mise à jour le Vendredi 28 Janvier 2022 à 09:00
La crise économique et les mesures d’austérité ajoutées à la covid-19 ont amenuisé le pouvoir d’achat des Egyptiens. En vue de pallier ce problème, le gouvernement a procédé à plusieurs réformes, dont la revalorisation salariale.
Le président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, a décidé de l’augmentation du salaire minimum des fonctionnaires du pays. L’information émane d’un communiqué de presse publié le mardi 18 janvier par la présidence égyptienne.
Le traitement minimum pour les agents de l’Etat passe ainsi de 2400 (152,7 $) à 2700 livres égyptiennes, soit 171,8 dollars. A cette mesure, s’ajoute la mise en place d’un système de primes régulières d’un montant de plus de 509 millions de dollars.
De plus, la note d’information annonce l’augmentation de « l’incitation supplémentaire pour les personnes soumises ou non à la loi sur la fonction publique » à 1,1 milliard de dollars et le recrutement de 30 000 enseignants chaque année pendant cinq, ainsi que la mise en place d’une nouvelle incitation supplémentaire de 197,2 millions de dollars, en vue du financement de leur formation.
Par ailleurs, une allocation de 95,4 millions de dollars, dédiée à la revalorisation des membres du corps professoral et leurs assistants dans les universités, centres, instituts et organismes de recherche et au financement de la nouvelle loi sur les salaires des professeurs à temps plein sera également mise en place. Les médecins stagiaires seront désormais formés aux spécialités de la médecine dentaire, de la kinésithérapie et des soins infirmiers, et auront une augmentation de leur rémunération pendant la formation.
L’annonce de ces mesures a eu lieu au cours d’une réunion entre le président Sissi, son Premier ministre, Mostafa Madbouly, le ministre des Finances, Mohamed Maeit, et d’autres responsables financiers du pays. Il était question, lors de cette rencontre, de l’examen du projet de budget de l’exercice 2022-2023.
L’objectif de ce budget est de « réduire le déficit total à environ 6,3% du PIB, continuer à atteindre un excédent primaire de 1,5% du PIB, et réduire la proportion de la dette des organes budgétaires généraux au PIB ainsi que l’augmentation du poste des salaires à environ 400 milliards de livres égyptiennes (25,4 milliards $) ».
Pour rappel, cette revalorisation salariale intervient un an après la précédente qui avait vu le salaire des fonctionnaires passer de 127,3 $ à 152,7 $.
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