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Agence Ecofin
vendredi 15 avril 2022 Dernière mise à jour le Vendredi 15 Avril 2022 à 06:00

D’après l’OICA, l’Egypte est le troisième principal producteur africain de véhicules automobiles, mais ses capacités restent sous-exploitées. Pour combler son déficit interne et exporter ses produits vers d’autres marchés, Le Caire multiplie les accords avec les grandes enseignes internationales. 

L’équipementier automobile japonais Yazaki va construire une usine en Egypte. L’annonce a été faite par les autorités égyptiennes dans un communiqué publié le mardi 5 avril par le service de presse de l’Etat.

La nouvelle usine sera établie à Fayoum dans le cadre du système des zones franches exclusives mis en place par le pays des pharaons pour attirer les investisseurs. S’étendant sur 60 000 m², elle sera destinée à la fabrication de « certaines pièces automobiles comme des fils et câbles de voiture », dont la production est prévue pour démarrer, d’ici 2023.

Ce nouveau programme d’investissement s’inscrit dans la logique de renforcement du tissu industriel de l’économie égyptienne qu’essaye de mettre en place depuis plusieurs années, le gouvernement du président Abdel Fattah al-Sissi. 

D’après l’Organisation internationale des constructeurs automobiles (OICA), l’Egypte était en 2021, le troisième principal producteur de véhicules automobiles du continent africain. Cependant, avec seulement 23 754 véhicules produits cette année-là, le potentiel de son marché reste sous-exploité, et le pays est loin derrière les géants de l’automobile africains que sont : l’Afrique du Sud (499 087 véhicules produits en 2021) le Maroc et (403 007 véhicules).

La nouvelle usine Yazaki devrait permettre de renforcer la capacité nationale de production automobile en améliorant la fourniture des équipements entrant dans le processus, tout en permettant également l’exportation de ces équipements vers d’autres marchés. 

« La valeur des exportations de l’usine devrait atteindre 100 millions d’euros par an, car l’entreprise utilisera la technologie japonaise la plus avancée. Ce qui en fera un centre régional d’investissement pour l’industrie automobile », précisent les autorités égyptiennes. A terme, l’infrastructure devrait fournir 3000 emplois directs.

Pour rappel, les entreprises japonaises avaient déjà commencé, il y a quelques années, à développer un intérêt pour le marché égyptien. En 2019, la société Nissan et le constructeur automobile El Nasr Automotive Manufacturing avaient signé un accord ayant pour objectif de produire 100 000 véhicules par an, au niveau local.

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