En Egypte, le gouvernement subventionne depuis plus de 30 ans plusieurs denrées alimentaires au profit de la population. Au nombre de celles-ci, figure le pain dont la consommation galopante nourrit les importations massives de blé.
En Egypte, la valeur des achats de blé s’est chiffrée à environ 2 milliards $ entre janvier et septembre dernier. C’est ce qu’a indiqué l’Agence centrale pour la mobilisation publique et les statistiques (CAPMAS). Ce montant affiche une baisse de 7 % par rapport au résultat enregistré un an plus tôt à la même période (2,2 milliards $).
Si les raisons de cette diminution n’ont pas été avancées, certains observateurs estiment qu’elle pourrait être liée à la faible activité de l’Autorité des approvisionnements en matières premières stratégiques (GASC) sur le marché mondial. Face à la hausse des cours du blé, celle-ci avait en effet annulé 3 appels d’offres de blé depuis le début de l’année.
Il faut noter que la facture pourrait encore repartir à la hausse d’ici la fin de cette année avec le retour en force du pays sur la scène céréalière. La GASC a repris ses importations sur le marché mondial de plus belle en effectuant le 29 novembre dernier, un achat record de 600 000 tonnes de blé afin de combler les besoins intérieurs de consommation de la céréale.
L’Egypte utilise environ 20 millions de tonnes de blé par an pour l’alimentation humaine et animale.
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